Laissez-moi m’effondrer en paix. 😵💫💔 Écœurite aiguë de la résilience
Texte pour celles et ceux qui pensent qu’il faut toujours tenir bon.
⛓️ Contre-culture
On nous a appris à absorber.
À faire bonne figure quand tout se brise à l’intérieur.
À répondre « ça va » même quand ça déborde.
À trouver du sens, de la lumière, une leçon… jusque dans l’invivable.
La résilience s’est glissée dans nos veines comme une norme douce. Devenue injonction déguisée, elle valorise celles et ceux qui tiennent, coûte que coûte, sans bruit.
Mais à force de plier sans casser,
on n’habite plus sa vie.
On s’y contracte.
🔥 Transformation
« Si tu tiens bon, tu es fort. Si tu tombes, tu es faible. »
Alors j’écris
pour fissurer cette croyance.
Pour celles et ceux qu’on a applaudis pour leur force, et à qui on n’a jamais permis de flancher.
Pour celles et ceux qui ont fait de leur silence un refuge, et de leur épuisement, un état permanent.
🌊 Appel
Ce texte est pour celles et ceux qui pensent qu’il faut toujours rester debout.
Pour ceux à qui l’on n’a jamais permis de plier sous le poids.
Pour ceux qui ont cru que rester droits,
en étouffant leur propre souffle,
c’était vivre pleinement.
Et qui, un jour, comprendront
que tomber n’est pas céder,
mais simplement répondre à la gravité d’être humain.
Parce que la vie ne se vit pas seulement debout.
Elle se traverse aussi à genoux, en silence,
dans les pauses, les chutes, les écarts.
Et ces mouvements-là…
sont tout aussi vivants.
Annie 🌿
« Il faut parfois s’écrouler pour toucher enfin la terre qui nous porte. »
🖋️ Texte-refuge
Il y a des jours où je n’ai pas envie d’être résiliente.
Pas envie d’être un roseau qui plie sans jamais rompre.
Pas envie d’être souple, forte.
Pas envie de rebondir.
Il y a des jours où tout ce que je veux,
c’est m’effondrer.
Sur le canapé.
En boule dans mon lit.
Pleurer jusqu’à en avoir mal à la tête.
Pleurer sans dignité, sans filtre, sans rien retenir.
Des larmes si profondes qu’elles n’appartiennent même plus à mon mental.
Des sanglots qui sortent du ventre, du silence, du lieu en moi qui a tout porté trop longtemps.
Je ne pleure pas comme ça chaque semaine.
Pas chaque mois.
Mais je me souviens parfaitement des fois où je l’ai fait.
Les lieux.
L’heure.
L’odeur.
La lumière dans la pièce.
Le bruit du corps qui lâche.
Je me souviens particulièrement d’une fois.
Salle d’attente.
Annonce de la tumeur cérébrale.
Mon fils.
L’infirmière.
Le sol qui se dérobe.
Alors j’ai pleuré.
Sans réfléchir.
Sans me retenir.
Sans honte.
Devant des inconnus.
Dans une salle d’attente trop blanche pour contenir ce que je vivais.
Mais pas parce que j’étais résiliente.
Pas parce que j’étais spirituellement éveillée.
Parce que la vie, à ce moment précis, le demandait.
Et puis je me suis levée.
Je me suis essuyé les yeux.
Je me suis mouchée.
Je suis allée le chercher.
Je me suis occupée de lui.
J’ai fait ce qu’il fallait.
Parce que j’étais une mère.
Parce qu’il avait besoin de moi.
Mais pas pour mériter une médaille.
Pas pour prouver quoi que ce soit.
Je l’ai fait, comme toutes les mères dans ce genre de situation.
Parce qu’on le fait, c’est tout.
Je suis fatiguée de cette injonction, presque sournoise,
à toujours rebondir.
À toujours transformer la douleur.
À toujours tirer une leçon, voir le cadeau, accueillir avec grâce.
Il y a des moments où ce n’est pas le temps d’apprendre.
Ni de croître.
Ni de grandir.
Il y a des moments où le seul acte juste,
c’est de tomber à genoux.
Et de pleurer tout ce qui ne peut plus rester dedans.
À laisser passer la vague.
À céder sans résistance.
À vivre pleinement le creux, le vide, le noir abyssal.
Sans y chercher de sens tout de suite.
Sans y coller des mots.
Sans vouloir l’enrober de lumière.
À descendre là où rien ne répond.
Là où le souffle est saccadé.
Là où la morve coule sans arrêter.
Là où même la foi se retire.
Il ne reste que moi, silencieux, au bord du sol froid.
Parce que c’est là, dans cet abîme,
qu’un espace peut naître.
Un espace sans nom, sans but, sans promesse.
Un espace qui ne cherche pas à remonter,
mais à accueillir ce qui est tombé.
Et c’est là, justement là,
que la vie revient.
Pas la vie qu’on affiche.
Pas celle qui se mesure en productivité, en lumière ou en influence.
Mais la vie nue.
La vie battante.
La vie qui sait qu’elle est encore là
parce qu’on respire, tout simplement.
Juste un « je suis encore là, mon garçon ».
Juste une grande respiration.
Ce moment affaissé.
Rendu sacré,
car il me dépouille des mots,
m’arrache le souffle,
fait tomber les illusions une à une,
sans douceur,
sans consolation,
sans déguiser la chute en leçon.
L’effondrement devient un seuil.
Il faut honorer cette terre glacée sur laquelle on se laisse tomber,
car c’est là, dans l’eau saline du réel,
que naît encore et encore l’humanité.
Écrit avec le souvenir du corps.
Comme une prière.
Ce n’est pas l’effondrement qui tue.
C’est le refus de s’y déposer.
Parce que s’affaler,
ce n’est pas l’opposé de la vie.
C’est la preuve qu’elle passe… en nous.
Et vous…
Peut-être avez-vous déjà connu cet endroit.
Pas celui qu’on nomme. Celui qu’on ressent.
Est-ce que vous vous autorisez à vous effondrer, parfois ?
Annie 🌿
Annie Bahl 🌟 Guide d’affaires forte de plus de 30 ans d’expérience en entrepreneuriat, en accompagnement et en réinvention personnelle, aide les entrepreneurs à transformer leurs défis en occasions de croissance authentique, insufflant joie et motivation à chaque étape du parcours.
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Ici, on ne vous demandera pas de performer.
Je vous accompagne là où ça tremble, là où ça casse, là où ça appelle autre chose.
On vous a appris à tenir.
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